Ces plantes qui font trembler Big Pharma
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Ces plantes qui font trembler Big Pharma
par olivier cabanel
Les très actifs et puissants lobbyistes continuent d’œuvrer discrètement pour discréditer, voire faire interdire, certains médicaments naturels, des plantes médicinales, afin de préserver les intérêts de Big Pharma.
Ils sont nombreux à dénoncer ces firmes pharmaceutiques privées, qui sous prétexte de nous soigner, par le biais de brevets, et de subterfuges juridiques complexes, monopolisent un savoir qui appartient à toute l’humanité.
Comme l’écrit un internaute qui se fait appeler Socrate : « chaque pilule que vous avalez apporte sa petite pierre aux mille euros rapportés sur l’euro investi. Un retour sur investissement de 1000 pour 1. Les firmes pharmaceutiques aiment votre ignorance et dépensent des fortunes pour la conserver, car c’est très rentable pour elles ».
En effet, s’il faut en croire Philippe Pignarre, l’auteur du livre « le grand secret de l’industrie pharmaceutique », (édition la découverte) l’industrie pharmaceutique était, jusqu’à récemment, une des plus rentables du capitalisme occidental avec des taux de profit approchant 20%...avec des taux de marge brute de 70% en moyenne, atteignant pour certains médicaments 90%.
Et l’auteur, qui a travaillé 17 ans dans l’industrie pharmaceutique, sait de quoi il parle.
Les services de communication des labos ont un message très clair en direction des consommateurs : « les plantes, c’est très bien, mais ça peut être dangereux si on se trompe sur les doses… faites nous donc confiance, nos gélules, et nos pilules sont bien plus efficaces, et sans danger »…ajoutant parfois « et puis, les plantes, c’était bon au moyen-âge, c’est dépassé, c’est ringard »… et le message est bien passé pour la grande majorité des consommateurs, d’autant que ces médicaments sont remboursés en grande partie par la Sécurité Sociale, ce qui n’est généralement pas le cas des plantes…qui, si on a appris à les connaitre, sont faciles d’accès, et gratuites.
Un dicton affirme que toutes les plantes peuvent être considérées comme toxiques tant qu’on n’a pas découvert leurs propriétés…et un autre ajoute que notre planète a mis à notre disposition toutes les plantes nécessaires pour nous soigner.
Le combat semble malgré tout perdu d’avance entre le géant Big Pharma, et le petit herboriste.
Et pourtant, ceux qui préconisent la thérapie par les plantes sont régulièrement persécutés.
Dernière péripétie en date : l’OMS, s’exprimant au sujet d’une plante étonnante, l’artémise annua « prie instamment les autorités réglementaires des pays d’endémie palustre de bien vouloir prendre des mesures visant à cesser la production et la commercialisation de ces monothérapies par voie orale, et de promouvoir l’accès à des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisine satisfaisants aux normes d’assurance qualité ».
Faut-il y voir la main de « Big Pharma » ?
Mais quelles sont donc les propriétés de cette Artemisia ?
L’artemisia annua (ou armoise citronnelle) est utilisée par la médecine chinoise en tant que puissant remède au paludisme, maladie dont on ignore souvent qu’elle est la plus ravageuse de la planète, mais grâce à des chercheurs américains, on sait aujourd’hui qu’elle est aussi efficace pour guérir les cancers du poumon et du sein.
Dans le cas de ce dernier, il a été obtenu un taux de 75% de destruction du cancer après seulement 8 heures, et presque 100% en seulement 24 heures. lien
Depuis d’autres expériences ont été menées sur d’autres cancers (prostate, intestins…) et d’après le docteur Len Saputo, l’artémisine, combinée au fer, agit comme « une bombe intelligente contre le cancer ».
En effet, la revue américaine des Sciences de la Vie a récemment publié une étude de l’Université de Washington, menée par les Docteurs Narenda Singh et Henry Lai, portant sur l’artémisine, substance que l’on trouve dans l’artemisia annua, mettant en évidence qu’elle pouvait détruire rapidement près de 30% des cellules cancéreuses, et qu’en la combinant avec du fer, qu’elle pouvait, en 16 heures, éradiquer jusqu’à 98% des cellules cancéreuses.
Bonne nouvelle pour les malades, mais manifestement mauvaise nouvelle pour les laboratoires de Big Pharma qui préfèrent pour l’instant vendre très cher ses thérapies, plutôt que de promouvoir cette plante.
L’occasion de citer une autre plante, l’Annona Muriaca, appelée Guanabana au Brésil, ou Corossol aux USA, qui, elle aussi, aurait la faculté de guérir le cancer.
Le fruit contient une substance, l’acétogénine qui serait beaucoup plus efficace que les médicaments utilisés en chimiothérapie.
Il serait dommage de ne pas évoquer aussi le curcuma.
Cet épice bien connu en nouvelle cuisine, pour colorer en jaune vif nos plats, provient d’une plante, le Curcuma Longa, originaire de l’Inde, du Sri Lanka, mais aussi du Bangladesh et du Myanmar, et est utilisée par la médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 4000 ans, pour soigner la digestion.
Une étude a permis de constater que la consommation journalière de 2 à 3 grammes de curcuma pendant 2 mois à permis une guérison des ulcères d’estomac chez 75% des personnes traitées.
Au delà de ses propriétés culinaires, on sait depuis moins longtemps qu’elle contient plusieurs substances qui peuvent soigner diabètes, excès de cholestérol, et les cancers de l’estomac ou des poumons.
La curcumine et ses composants révèlent en effet leurs propriétés thérapeutiques dans les recherches sur la résistance des cancers à plusieurs médicaments. lien
Des plantes aux champignons, il n’y a qu’un pas, et c’est l’occasion d’évoquer le ganoderme luisant, (ganoderma lucidum) appelé Reishi au Japon, ce champignon au chapeau luisant que certains collectionnent pour la beauté de son chapeau.
Il est connu depuis longtemps pour ses propriétés anti-oxydantes et des essais cliniques ont démontré récemment d’évidentes facultés anticancéreuses. lien
Ce polypore, appelé « l’herbe miraculeuse », cultivé sous serres au Japon et en Extrême Orient, bien que coriace disparait en hiver, mais il peut être desséché et conservé de nombreuses années.
Espérons que les milliers de japonais qui souffrent des conséquences de la catastrophe de Fukushima penseront à l’utiliser pour se soigner des retombées de l’accident.
Pour en rester au cancer, c’est le docteur Otto Heinrich Warburg, cancérologue incontesté, qui est l’auteur d’une théorie surprenante : le cancer serait du à une acidité trop importante dans le corps.
Il a découvert que les cellules cancéreuses persistent et prospèrent dans un pH plus faible, à 6,0…lorsqu’il y a conjointement concentration élevée en CO². lien
Cette découverte lui a fait obtenir le prix Nobel de physiologie en 1931 et on peut être surpris que cette indéniable avancée n’ait pas été mieux prise en compte dans les milieux scientifiques, alors que l’on sait que soigner un cancer par les méthodes que nous connaissons coute plus de 7 milliards d’euros annuels à la sécurité sociale, dont on sait le déficit abyssal.
Et pourtant quasiment rien n’est fait pour chercher des solutions moins onéreuses, et parfois bien plus efficace…et pire, ceux qui se tournent vers la médecine par les plantes ne sont pas vu d’un bon œil.
Les persécutions régulières que subissent les herboristes ne sont pas une nouveauté, et l’un d’eux, Michel Pierre, herboriste depuis plus de 50 ans a été récemment condamné par le tribunal correctionnel de Paris : on se souvient que, dès 1941, les pouvoirs publics avaient carrément supprimé le diplôme d’herboriste.
Michel Pierre n’est pas surpris : « au-delà de l’injustice que représente cette procédure, qui vient me punir après plus de 50 ans de métier sans incident, sans plainte de qui que ce soit et sans que jamais la clientèle ne faiblisse, je reconnais avoir eu de la chance : pour moi les autorités ont attendu tout ce temps. J’ai vu tous mes camarades se faire attaquer et condamner. Pas un n’y a échappé. C’était mon tour ». lien
Il n’est pas découragé pour autant, considérant que les écoles d’herboristerie font le plein régulièrement, et que les patients potentiels sont de plus en plus nombreux à faire confiance aux médecines dites douces, et aux plantes, et au mois de mai dernier, le congrès national des herboristes qui s’est tenu à Lyon a rencontré un succès indéniable.
Le programme de cette manifestation annuelle est sur ce lien.
Plus de 250 personnes s’y étaient rendues, venant des 4 coins de France, mais aussi de Belgique, Angleterre, Liban, et même du Canada, et à cette occasion les participants ont lancé la FFEH (Fédération Françaises des Ecoles d’Herboristerie), et rendez vous a été pris pour le prochain congrès, les 25 et 26 avril 2015 à Toulouse. lien
Il est probable que les lobbys et les animateurs de « big pharma » ne se rendront pas à Toulouse, mais comme dit mon vieil ami africain : « un comprimé n’est pas forcément un imbécile récompensé ».
L’image illustrant l’article vient de « mondialisation.ca »
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
Source
Les très actifs et puissants lobbyistes continuent d’œuvrer discrètement pour discréditer, voire faire interdire, certains médicaments naturels, des plantes médicinales, afin de préserver les intérêts de Big Pharma.
Ils sont nombreux à dénoncer ces firmes pharmaceutiques privées, qui sous prétexte de nous soigner, par le biais de brevets, et de subterfuges juridiques complexes, monopolisent un savoir qui appartient à toute l’humanité.
Comme l’écrit un internaute qui se fait appeler Socrate : « chaque pilule que vous avalez apporte sa petite pierre aux mille euros rapportés sur l’euro investi. Un retour sur investissement de 1000 pour 1. Les firmes pharmaceutiques aiment votre ignorance et dépensent des fortunes pour la conserver, car c’est très rentable pour elles ».
En effet, s’il faut en croire Philippe Pignarre, l’auteur du livre « le grand secret de l’industrie pharmaceutique », (édition la découverte) l’industrie pharmaceutique était, jusqu’à récemment, une des plus rentables du capitalisme occidental avec des taux de profit approchant 20%...avec des taux de marge brute de 70% en moyenne, atteignant pour certains médicaments 90%.
Et l’auteur, qui a travaillé 17 ans dans l’industrie pharmaceutique, sait de quoi il parle.
Les services de communication des labos ont un message très clair en direction des consommateurs : « les plantes, c’est très bien, mais ça peut être dangereux si on se trompe sur les doses… faites nous donc confiance, nos gélules, et nos pilules sont bien plus efficaces, et sans danger »…ajoutant parfois « et puis, les plantes, c’était bon au moyen-âge, c’est dépassé, c’est ringard »… et le message est bien passé pour la grande majorité des consommateurs, d’autant que ces médicaments sont remboursés en grande partie par la Sécurité Sociale, ce qui n’est généralement pas le cas des plantes…qui, si on a appris à les connaitre, sont faciles d’accès, et gratuites.
Un dicton affirme que toutes les plantes peuvent être considérées comme toxiques tant qu’on n’a pas découvert leurs propriétés…et un autre ajoute que notre planète a mis à notre disposition toutes les plantes nécessaires pour nous soigner.
Le combat semble malgré tout perdu d’avance entre le géant Big Pharma, et le petit herboriste.
Et pourtant, ceux qui préconisent la thérapie par les plantes sont régulièrement persécutés.
Dernière péripétie en date : l’OMS, s’exprimant au sujet d’une plante étonnante, l’artémise annua « prie instamment les autorités réglementaires des pays d’endémie palustre de bien vouloir prendre des mesures visant à cesser la production et la commercialisation de ces monothérapies par voie orale, et de promouvoir l’accès à des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisine satisfaisants aux normes d’assurance qualité ».
Faut-il y voir la main de « Big Pharma » ?
Mais quelles sont donc les propriétés de cette Artemisia ?
L’artemisia annua (ou armoise citronnelle) est utilisée par la médecine chinoise en tant que puissant remède au paludisme, maladie dont on ignore souvent qu’elle est la plus ravageuse de la planète, mais grâce à des chercheurs américains, on sait aujourd’hui qu’elle est aussi efficace pour guérir les cancers du poumon et du sein.
Dans le cas de ce dernier, il a été obtenu un taux de 75% de destruction du cancer après seulement 8 heures, et presque 100% en seulement 24 heures. lien
Depuis d’autres expériences ont été menées sur d’autres cancers (prostate, intestins…) et d’après le docteur Len Saputo, l’artémisine, combinée au fer, agit comme « une bombe intelligente contre le cancer ».
En effet, la revue américaine des Sciences de la Vie a récemment publié une étude de l’Université de Washington, menée par les Docteurs Narenda Singh et Henry Lai, portant sur l’artémisine, substance que l’on trouve dans l’artemisia annua, mettant en évidence qu’elle pouvait détruire rapidement près de 30% des cellules cancéreuses, et qu’en la combinant avec du fer, qu’elle pouvait, en 16 heures, éradiquer jusqu’à 98% des cellules cancéreuses.
Bonne nouvelle pour les malades, mais manifestement mauvaise nouvelle pour les laboratoires de Big Pharma qui préfèrent pour l’instant vendre très cher ses thérapies, plutôt que de promouvoir cette plante.
L’occasion de citer une autre plante, l’Annona Muriaca, appelée Guanabana au Brésil, ou Corossol aux USA, qui, elle aussi, aurait la faculté de guérir le cancer.
Le fruit contient une substance, l’acétogénine qui serait beaucoup plus efficace que les médicaments utilisés en chimiothérapie.
Il serait dommage de ne pas évoquer aussi le curcuma.
Cet épice bien connu en nouvelle cuisine, pour colorer en jaune vif nos plats, provient d’une plante, le Curcuma Longa, originaire de l’Inde, du Sri Lanka, mais aussi du Bangladesh et du Myanmar, et est utilisée par la médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 4000 ans, pour soigner la digestion.
Une étude a permis de constater que la consommation journalière de 2 à 3 grammes de curcuma pendant 2 mois à permis une guérison des ulcères d’estomac chez 75% des personnes traitées.
Au delà de ses propriétés culinaires, on sait depuis moins longtemps qu’elle contient plusieurs substances qui peuvent soigner diabètes, excès de cholestérol, et les cancers de l’estomac ou des poumons.
La curcumine et ses composants révèlent en effet leurs propriétés thérapeutiques dans les recherches sur la résistance des cancers à plusieurs médicaments. lien
Des plantes aux champignons, il n’y a qu’un pas, et c’est l’occasion d’évoquer le ganoderme luisant, (ganoderma lucidum) appelé Reishi au Japon, ce champignon au chapeau luisant que certains collectionnent pour la beauté de son chapeau.
Il est connu depuis longtemps pour ses propriétés anti-oxydantes et des essais cliniques ont démontré récemment d’évidentes facultés anticancéreuses. lien
Ce polypore, appelé « l’herbe miraculeuse », cultivé sous serres au Japon et en Extrême Orient, bien que coriace disparait en hiver, mais il peut être desséché et conservé de nombreuses années.
Espérons que les milliers de japonais qui souffrent des conséquences de la catastrophe de Fukushima penseront à l’utiliser pour se soigner des retombées de l’accident.
Pour en rester au cancer, c’est le docteur Otto Heinrich Warburg, cancérologue incontesté, qui est l’auteur d’une théorie surprenante : le cancer serait du à une acidité trop importante dans le corps.
Il a découvert que les cellules cancéreuses persistent et prospèrent dans un pH plus faible, à 6,0…lorsqu’il y a conjointement concentration élevée en CO². lien
Cette découverte lui a fait obtenir le prix Nobel de physiologie en 1931 et on peut être surpris que cette indéniable avancée n’ait pas été mieux prise en compte dans les milieux scientifiques, alors que l’on sait que soigner un cancer par les méthodes que nous connaissons coute plus de 7 milliards d’euros annuels à la sécurité sociale, dont on sait le déficit abyssal.
Et pourtant quasiment rien n’est fait pour chercher des solutions moins onéreuses, et parfois bien plus efficace…et pire, ceux qui se tournent vers la médecine par les plantes ne sont pas vu d’un bon œil.
Les persécutions régulières que subissent les herboristes ne sont pas une nouveauté, et l’un d’eux, Michel Pierre, herboriste depuis plus de 50 ans a été récemment condamné par le tribunal correctionnel de Paris : on se souvient que, dès 1941, les pouvoirs publics avaient carrément supprimé le diplôme d’herboriste.
Michel Pierre n’est pas surpris : « au-delà de l’injustice que représente cette procédure, qui vient me punir après plus de 50 ans de métier sans incident, sans plainte de qui que ce soit et sans que jamais la clientèle ne faiblisse, je reconnais avoir eu de la chance : pour moi les autorités ont attendu tout ce temps. J’ai vu tous mes camarades se faire attaquer et condamner. Pas un n’y a échappé. C’était mon tour ». lien
Il n’est pas découragé pour autant, considérant que les écoles d’herboristerie font le plein régulièrement, et que les patients potentiels sont de plus en plus nombreux à faire confiance aux médecines dites douces, et aux plantes, et au mois de mai dernier, le congrès national des herboristes qui s’est tenu à Lyon a rencontré un succès indéniable.
Le programme de cette manifestation annuelle est sur ce lien.
Plus de 250 personnes s’y étaient rendues, venant des 4 coins de France, mais aussi de Belgique, Angleterre, Liban, et même du Canada, et à cette occasion les participants ont lancé la FFEH (Fédération Françaises des Ecoles d’Herboristerie), et rendez vous a été pris pour le prochain congrès, les 25 et 26 avril 2015 à Toulouse. lien
Il est probable que les lobbys et les animateurs de « big pharma » ne se rendront pas à Toulouse, mais comme dit mon vieil ami africain : « un comprimé n’est pas forcément un imbécile récompensé ».
L’image illustrant l’article vient de « mondialisation.ca »
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
Source
Dernière édition par chaton le Sam 18 Oct - 8:36, édité 1 fois
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
Artémisia Annua: une plante contre le paludisme
Présentation de la plante
L'Artemisia Annua est une espèce de la famille des Ambroisies. Elle peut atteindre une hauteur de plus de 2,5 m en culture (en Europe) . Il s'agit d'une plante à jour long, c'est à dire qu'elle arrive plus vite à maturité lorsque la durée du jour est long. Sa répartition naturelle s'étend à l'ensemble des zones tempérées chaudes et également dans certains pays des zones intertropicales.
Les feuilles de l'armoise annuelle (Artemisia Annua), originaire d'Asie, renferment une propriété antipaludique "L'ARTEMISINE" . Cette plante a été utilisée pendant des siècles par la médecine chinoise traditionnelle contre la fièvre et le paludisme.
L'Artémisine, est efficace contre plusieurs souches de parasites responsables du Paludisme. La seule possibilité de se procurer de l'artémisine pour la fabrication de médicaments est la récolte de plantes cultivées d'Artemisia Annua.
Les expériences en Afrique confirment l’importance du phototropisme.
En présence de jours courts et quasiment constant la plante entre vite en maturité . La croissance est stoppée à une hauteur de 20 à 50 centimètres.
Dans ces régions il semble donc plus judicieux de semer à la volée sur un sol tassé
Un mélange des graines avec du sable très fin permettra une meilleure répartition des semences sur le sol.
Après le semi rouler pour assurer un bon contact « sol – graine »
Cultiver la plante
semis:
Quand ?
Dès réception des graines
Comment ?
Mélanger une cuillère à café de graines avec 5 à 6 cuillères à café de sable fin. Parsemer ce mélange dans une caisse pleine de terre, bien arroser sans trop inonder.
Repiquage dans des pots :
Quand ?
Dès que c'est trop dense
Comment ?
Replanter chaque plant dans un pot de yaourt ou récipient de taille équivalente pour qu'ils aient de la place
Jusqu'à quand ?
Jusqu'à ce que les plants portent 5 ou 6 feuilles
Repiquage en terre :
Comment ?
Il faut Préparer la terre, l'ameublir et la rendre fine. Puis sortir le contenu du pot et le planter à l'extérieur, en faisant attention à bien espacer les plants (environ 80 cm entre chacun). On peut semer à ligne à la manière des carottes ou à la volée.
La graine étant très fine on peut la mélanger à du sable fin afin qu'elle ne "coule" pas trop vite dans la main. Un petit coup de râteau puis tasser la terre à l'aide d'une planche, rouleau ou ses pieds! Arroser si l'on est en période sèche, sinon laisser la nature faire.
La plante est très longue à lever...
Quand la plante mesure quelques centimètres on peut la repiquer, pour éclaircir et espacer suffisamment les plants.
Dans quelles conditions ?
Cette plante demande beaucoup de lumière, pendant le plus longtemps possible. Veiller à arroser
Bon à savoir:
Il arrive que certaines graines tombées au moment de la récolte peuvent passer l'hiver en pleine terre et ne lever qu'au printemps suivant, voir en fin d'été. Cette année plus de 30 pieds sont sortis en automne et ont bien supporté l'hiver. C'est de bonne augure pour l'année qui vient
Récolte :
Quand ? Juste avant la floraison
Comment ? On récupère les feuilles
Séchage :
Il est très important de faire sécher les feuilles à l'abri du soleil sinon la matière active disparaît.
Les feuilles sont prêtes !!!!
La forte variation du taux d’artémisinine est confirmée avec le stade physiologique de la plante .
Ci-dessous, les résultats d'analyses de l'expérience conduite à Longeville en Franche-comté, le stade bourgeonnement a lieu fin août
Date Teneur en artemisinine
16/08/2006 0.13%
26/08/2006 0.31%
2/09/2006 0.31%
9/09/2006 0.25%
Comment l'utiliser
Utilisation comme Antipaludéen :
Artemisia Annua s'est révelée efficace à titre curatif et non préventif contre des formes graves de paludisme (en particulier contre Plasmodium falciparum devenu en de nombreux endroits résistants aux médicaments classiques). C'est donc une alternative simple à la portée des populations soumises à ce fléau.
De bons résultats sont obtenus avec des cures sous forme de tisanes :
Quand l'utiliser ?
Au moment des fièvres
Comment l'utiliser ?
En tisane : Faire bouillir 1 litre d'eau puis ajouter 10 g de feuilles séchées, boire dans la journée. Il est conseillé de boire 1 litre par jour de cette tisane pendant 5 jours.
En gélules : L’administration de poudre d’Artémisia annua en gélules est nettement plus simple et apparemment plus efficace que l’administration en tisane. Néanmoins l’administration en gélules se heurte à leur coût de fabrication et de distribution et à nos yeux elle reste imparfaitement adaptée pour l’utilisation à grande échelle de l’Artemisia annua.
La promotion de la production locale de l’Artemisia annua et son utilisation en tisane restent donc pour nous actuellement la meilleure méthode de prévention et de traitement du paludisme et à diffuser dans les pays les plus pauvres.
Voir les résultats préliminaires d’une expérience de prévention et traitement du paludisme à base de gélules de poudre d’Artémisia annua.
Source
L'Artemisia Annua est une espèce de la famille des Ambroisies. Elle peut atteindre une hauteur de plus de 2,5 m en culture (en Europe) . Il s'agit d'une plante à jour long, c'est à dire qu'elle arrive plus vite à maturité lorsque la durée du jour est long. Sa répartition naturelle s'étend à l'ensemble des zones tempérées chaudes et également dans certains pays des zones intertropicales.
Les feuilles de l'armoise annuelle (Artemisia Annua), originaire d'Asie, renferment une propriété antipaludique "L'ARTEMISINE" . Cette plante a été utilisée pendant des siècles par la médecine chinoise traditionnelle contre la fièvre et le paludisme.
L'Artémisine, est efficace contre plusieurs souches de parasites responsables du Paludisme. La seule possibilité de se procurer de l'artémisine pour la fabrication de médicaments est la récolte de plantes cultivées d'Artemisia Annua.
Les expériences en Afrique confirment l’importance du phototropisme.
En présence de jours courts et quasiment constant la plante entre vite en maturité . La croissance est stoppée à une hauteur de 20 à 50 centimètres.
Dans ces régions il semble donc plus judicieux de semer à la volée sur un sol tassé
Un mélange des graines avec du sable très fin permettra une meilleure répartition des semences sur le sol.
Après le semi rouler pour assurer un bon contact « sol – graine »
Cultiver la plante
semis:
Quand ?
Dès réception des graines
Comment ?
Mélanger une cuillère à café de graines avec 5 à 6 cuillères à café de sable fin. Parsemer ce mélange dans une caisse pleine de terre, bien arroser sans trop inonder.
Repiquage dans des pots :
Quand ?
Dès que c'est trop dense
Comment ?
Replanter chaque plant dans un pot de yaourt ou récipient de taille équivalente pour qu'ils aient de la place
Jusqu'à quand ?
Jusqu'à ce que les plants portent 5 ou 6 feuilles
Repiquage en terre :
Comment ?
Il faut Préparer la terre, l'ameublir et la rendre fine. Puis sortir le contenu du pot et le planter à l'extérieur, en faisant attention à bien espacer les plants (environ 80 cm entre chacun). On peut semer à ligne à la manière des carottes ou à la volée.
La graine étant très fine on peut la mélanger à du sable fin afin qu'elle ne "coule" pas trop vite dans la main. Un petit coup de râteau puis tasser la terre à l'aide d'une planche, rouleau ou ses pieds! Arroser si l'on est en période sèche, sinon laisser la nature faire.
La plante est très longue à lever...
Quand la plante mesure quelques centimètres on peut la repiquer, pour éclaircir et espacer suffisamment les plants.
Dans quelles conditions ?
Cette plante demande beaucoup de lumière, pendant le plus longtemps possible. Veiller à arroser
Bon à savoir:
Il arrive que certaines graines tombées au moment de la récolte peuvent passer l'hiver en pleine terre et ne lever qu'au printemps suivant, voir en fin d'été. Cette année plus de 30 pieds sont sortis en automne et ont bien supporté l'hiver. C'est de bonne augure pour l'année qui vient
Récolte :
Quand ? Juste avant la floraison
Comment ? On récupère les feuilles
Séchage :
Il est très important de faire sécher les feuilles à l'abri du soleil sinon la matière active disparaît.
Les feuilles sont prêtes !!!!
La forte variation du taux d’artémisinine est confirmée avec le stade physiologique de la plante .
Ci-dessous, les résultats d'analyses de l'expérience conduite à Longeville en Franche-comté, le stade bourgeonnement a lieu fin août
Date Teneur en artemisinine
16/08/2006 0.13%
26/08/2006 0.31%
2/09/2006 0.31%
9/09/2006 0.25%
Comment l'utiliser
Utilisation comme Antipaludéen :
Artemisia Annua s'est révelée efficace à titre curatif et non préventif contre des formes graves de paludisme (en particulier contre Plasmodium falciparum devenu en de nombreux endroits résistants aux médicaments classiques). C'est donc une alternative simple à la portée des populations soumises à ce fléau.
De bons résultats sont obtenus avec des cures sous forme de tisanes :
Quand l'utiliser ?
Au moment des fièvres
Comment l'utiliser ?
En tisane : Faire bouillir 1 litre d'eau puis ajouter 10 g de feuilles séchées, boire dans la journée. Il est conseillé de boire 1 litre par jour de cette tisane pendant 5 jours.
En gélules : L’administration de poudre d’Artémisia annua en gélules est nettement plus simple et apparemment plus efficace que l’administration en tisane. Néanmoins l’administration en gélules se heurte à leur coût de fabrication et de distribution et à nos yeux elle reste imparfaitement adaptée pour l’utilisation à grande échelle de l’Artemisia annua.
La promotion de la production locale de l’Artemisia annua et son utilisation en tisane restent donc pour nous actuellement la meilleure méthode de prévention et de traitement du paludisme et à diffuser dans les pays les plus pauvres.
Voir les résultats préliminaires d’une expérience de prévention et traitement du paludisme à base de gélules de poudre d’Artémisia annua.
Source
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
Je ne peux pas mettre d'images d'ici, ce sera pour plus tard.
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
Très intéressant et à divulguer au maximum ! la France pays des libertés ? ah oui ? où ça ? de plus en plus des interdits se lèvent à tout propos et hors de propos !
Déjà les Teintures mères, si efficaces, sont supprimées, les compléments alimentaires de bonne qualité de doivent plus mentionner sur les boîtes ce à quoi ils servent, de plus en plus de plantes ne doivent plus être vendues, sinon par des pharmaciens qui n'ont eu aucune formation phythothérapique ou à peine quelques mois, 2 ou 3 je crois me souvenir, sur tout leur cursus, alors que les herboristes ont fait des années d'études ! les labos sont aux abois, et comme ils financent en grande partie TOUS les partis politiques ceux-ci n'ont aucune envie de les contrarier ! alors les défenses fleurissent !!
Tout est fait pour que les malades le restent, et que ceux qui, par chance se portent encore bien, finissent par passer par les mains des médecins, donc enrichissent aussi les labos ! UNE HONTE !
Déjà les Teintures mères, si efficaces, sont supprimées, les compléments alimentaires de bonne qualité de doivent plus mentionner sur les boîtes ce à quoi ils servent, de plus en plus de plantes ne doivent plus être vendues, sinon par des pharmaciens qui n'ont eu aucune formation phythothérapique ou à peine quelques mois, 2 ou 3 je crois me souvenir, sur tout leur cursus, alors que les herboristes ont fait des années d'études ! les labos sont aux abois, et comme ils financent en grande partie TOUS les partis politiques ceux-ci n'ont aucune envie de les contrarier ! alors les défenses fleurissent !!
Tout est fait pour que les malades le restent, et que ceux qui, par chance se portent encore bien, finissent par passer par les mains des médecins, donc enrichissent aussi les labos ! UNE HONTE !
Mélusine- Messages : 5302
Date d'inscription : 17/03/2013
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
Passionnant, merci beaucoup !!! J'ai un ami qui fait des crises de Palu, je vais lui en parler.
kty- Messages : 2879
Date d'inscription : 19/04/2013
Localisation : bouches du rhône
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
Je serais ravie si cet article pourrait lui servir !
On parle aussi de l'Artémise pour les cancers du poumon et du sein. Un bon espoir... Qui vaut bien d'autres recherches.
On parle aussi de l'Artémise pour les cancers du poumon et du sein. Un bon espoir... Qui vaut bien d'autres recherches.
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
Pour le Palu rien ne vaut la quinine. j'en ai eu pas mal aussi, mais elles ont disparu depuis très longtemps maintenant.
Mélusine- Messages : 5302
Date d'inscription : 17/03/2013
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
il y a autre chose de plus radical que l'Artémise pour le cancer des poumons. Je ne sais plus quoi mais je l'avais trouvée pour Nicole, hélas trop tard ! et justement je l'ai enlevé des mes favoris il y a peu, cela me faisait trop de peine quand mon regard tombait dessus !
Mélusine- Messages : 5302
Date d'inscription : 17/03/2013
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
Ah, dommage.
A voir aussi que toutes les plantes puissent s'accorder. Si on peut mettre le paquet, autant le faire. Si ces trésors de la nature sont d'accord entre elles.
En tout cas la destruction des cellules cancéreuses semble hyper rapide !
A voir aussi que toutes les plantes puissent s'accorder. Si on peut mettre le paquet, autant le faire. Si ces trésors de la nature sont d'accord entre elles.
En tout cas la destruction des cellules cancéreuses semble hyper rapide !
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
je rechercherai l'article dès que possible.
Mélusine- Messages : 5302
Date d'inscription : 17/03/2013
Re: Ces plantes qui font trembler Big Pharma
A propos de l'armoise (artemisia):
Marie-Antoinette Muller (Secrets d'une herboriste aux Editions Dauphin) signale la possibilité d'allergie au pollen des fleurs et le pouvoir convulsivant à cause de la thuyrone présente dans l'huile essentielle et les sommités fleuries. A utiliser donc avec prudence, sous la houlette d'un herboriste confirmé, dirais-je...
Marie-Antoinette Muller (Secrets d'une herboriste aux Editions Dauphin) signale la possibilité d'allergie au pollen des fleurs et le pouvoir convulsivant à cause de la thuyrone présente dans l'huile essentielle et les sommités fleuries. A utiliser donc avec prudence, sous la houlette d'un herboriste confirmé, dirais-je...
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
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