Poèmes d'amour,d'amitié etc

je mets ici car il n'y a pas de post poèmes

Je suis perdu, vois-tu,
je suis noyé,
inondé d'amour;
je ne sais plus si je vis,
si je mange,
si je respire,
si je parle;
je sais que je t'aime.

- Alfred de Musset -

AUX ARBRES

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme;
Vous me connaissez, vous! - Vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'espirt à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu!
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids ddont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
COmme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel;
Toujours - je vous atteste, ô bois aimés du ciel! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime!

Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêts! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai.


Ce poème de Victor Hugo me touche profondément, c'est un poème d'amour envers la nature.

Nos chemins se sont croisés
Nos yeux se sont accrochés

Ton sourire est devenu mon soleil
Ta tendresse une grande merveille.

Je t'offre dans mes mains
Mille baisers câlins
Pour que jamais tu n'en sois privé.

- S'MaÏdele -

Poser une ondé sur ton front comme un baiser,
une bise tendre qui fait briller.

La beauté de tes gros yeux ronds,
caresse de volupté, la douceur du chaton.

Premiers bruits clapotis du levant,
la lumière d'un sourire flamboyant.

Vagues de douceur sur ta peau de velours,
torrents de fleurs, un océan d'amour.

Dans tes cheveux fins des milliers de perles,
et puis le souffle devient cours, quant l'amour étincelle.

- Selim Stamrad -

Le Baiser De La Belle

Hier soir, mon chemin croisa celui d'une demoiselle,
Dont les yeux brillaient comme ceux d'une jeune gazelle;
C'était au clair de lune, sur la plus jolies des plaines,
Et la brise était caresse sur mes deux joues d'ébène;

Nos âmes furent rapprochés par la chaleur de minuit,
Mielleuse attraction divine a l'aube de nos deux vies,
Et il a suffit d'un seul baiser de la belle,
Pour que la douceur de sa présence me paraisse irréelle;

Etrange sensation que j'éprouve pour une inconnue,
Le Destin sait parfois nous jouer bien des tours,
J'ai découvert sur ses lèvres un arome que je croyais perdu,
Est-ce cela que les poètes appellent "Amour"?

J'ai demandais a mon coeur ce qu'il en pensait,
Il m'a dit: "Jeune homme, laisse-moi avec cette reine,
Si Amour est folie, alors je suis fou d'elle!"
Pouvais-je contester pareille vérité?

La belle était femme si belle...
C'est ce que mes yeux ont découvert;
Et cette belle est la dame que j'aime...
C'est ce que mon coeur m'a dit hier;

Désormais, lorsque je marche seul sous la pluie,
Et qu'une étoile filante traverse le Ciel Etoile,
Plus aucun voeu ne se formule dans mon esprit,
Car mon rêve d'une princesse est devenu réalité.

- Good Gee -

Je te met un de mes poêmes

Mon île, ma mère

Prends-moi dans tes bras ma mère
Ton enfant est revenue

Je me gorge de tes effluves
Je me réjouis de tes couleurs

Ma peau renaît sous le soleil
Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud

Accueille-moi ma mère
Ton sang se rappelle à toi

Je reconnais la maison de mon enfance
Elle s’est embellie pour mon retour

J’entends tes cris d’allégresse mon île
Je suis là pour ne plus repartir

J’entends l’appel de l’océan
Porté jusqu’ici par le vent

Je plonge et je m’enfonce dans cette eau claire
Je m’immerge comme une enfant dans les flots

Oh ! Délice des délices, ils m’emportent
Mon cœur déborde de joie

Des larmes coulent sur mes joues
Les flots me bercent et je suis heureuse

Émue, j’observe le jour qui décline
Blottie dans tes bras mon île

Caressée par le va et vient des vagues
J’assiste au flamboiement de tes sens

Mon île, ma mère
Ton enfant est revenue.

Gilberte D-J …

j'en met un autre

LES PORTES CLOSENT DU SILENCE

J’entends le silence de cette nuit qui m’habite
Je perçois encore le souffle du vent derrière la vitre

Tout le monde s’active, la maison est vivante et pleine d’animation
C’est le moment de la journée ou sont mise à nu toutes leurs émotions

Je vois le masque de leurs visages s’animer
Leurs bouches prennent des formes sans cesse réinventées

Ce qui m’amuse le plus ce sont leurs yeux
On y entrevoit tout un pan de leur monde, malgré eux

C’est le témoin récalcitrant de toutes leurs émotions
C’est une fenêtre ouverte, un concentré de sensations

Comme une partition ou se rejoignent pèle-mêle
D’innombrables morceaux de ce qui rend leur vie réelle

Chaque actions répétées est semblable mais différentes à la fois
Mes mains, mon corps, mes yeux appellent et disent leurs émois

Invisible depuis longtemps, au regard des miens, je n’existe plus
Je suis comme un réduit, une pièce devenue inutile ou l’on ne pénètre plus

Je vis au milieu d’eux, mais ils ne me voient plus
Transparent est le silence dans lequel je suis reclus

Comme un tableau qui jadis pour eux, eu de la valeur
Maintenant, ensevelie sous la poussière de l’oubli et de mes pleurs

J’entends le silence de cette nuit qui m’habite
Est-ce sur moi que s’attarde cette main si petite ?

Un corps d‘enfant gigotant et tout chaud s’installe sur mes genoux
Et de sa petite main potelée, essuie maladroitement les larmes de mes joues

Cette caresse est si douce sur ma peau, si tendre en vérité
Une nouvelle vie me rend grâce et me redonne ce que j’avais perdu, une identité…!

Gilberte D-J

ben dis donc, quel talent !!!!
J'adore, quelle écriture !!!

Merci beaucoup...!