Un mini écosystème autonome !
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Un mini écosystème autonome !
Un jardinier amateur, David, a eu l’idée de planter un végétal dans une bouteille et de la sceller hermétiquement… pour toujours !
Découvrez les ingénieux mécanismes que cette plante a dû développer pour survivre…
Jardinier génial, David Latimer a eu l’idée, il y a de cela 53 ans, de planter un végétal répondant au doux nom de Tradescantia dans une gigantesque bouteille. Quelques années plus tard, en 1972, il l’arrose pour la dernière fois avant de fermer définitivement la bouteille, de façon à ce que plus aucune particule d’air ne puisse en sortir ou y rentrer.
Comment cela est-il possible ? Grâce à un ensemble de petits mécanismes ! Pour commencer, la lumière du soleil est le seul élément extérieur nécessaire à la survie de la plante, notamment parce que ce dernier lui apporte l’énergie dont elle a besoin pour créer sa propre nourriture et ainsi continuer son processus de croissance.
Ce sont les protéines contenant de la chlorophylle qui absorbent ces rayons. Grâce à la photosynthèse, la Tradescantia produit de l’oxygène le jour et rejette du dioxyde de carbone la nuit, comme n’importe quelle autre plante. Sa particularité, c’est que cet oxygène est recyclé et réutilisé par la plante tous les jours depuis 40 ans !
Il en est de même pour l’eau, que la plante absorbe puis rejette, puis absorbe à nouveau… Tous les cycles sont parfaitement autonomes. Ainsi : L’eau est absorbée par les racines puis libérée dans l’air lors de la transpiration et elle se condense ensuite vers le bas, le cycle recommence indéfiniment de cette manière. La photosynthèse créant de l’oxygène dans le bocal, elle ajoute de l’humidité dans l’air et s’accumule ainsi jusqu’à produire de « petites pluies » qui la font descendre jusqu’en bas de la plante.
Les feuilles mortes quant à elles pourrissent au fond du pot et produisent ainsi naturellement du dioxyde de carbone indispensable à la photosynthèse, tout en fournissant des éléments nutritifs pour les racines. Bref, un écosystème bien rôdé provoqué par l’idée hasardeuse de Mr. Latimer, un dimanche de 1960…
Le cas exceptionnel de cette plante commence à faire le tour du monde et inspire déjà les scientifiques de la NASA pour leurs recherches spatiales, notamment dans l’espoir de pouvoir approvisionner les stations spatiales en oxygène sans nécessiter des réserves… Voire pour des utilisations sur d’éventuelles colonies lunaires ou martiennes !
C’est stupéfiant d’observer une plante s’épanouir dans un espace complètement confiné ! Une preuve indéniable que la nature est incroyablement bien faite et qu’elle sait se contenter d’exactement ce dont elle a besoin.
DGS
Découvrez les ingénieux mécanismes que cette plante a dû développer pour survivre…
Jardinier génial, David Latimer a eu l’idée, il y a de cela 53 ans, de planter un végétal répondant au doux nom de Tradescantia dans une gigantesque bouteille. Quelques années plus tard, en 1972, il l’arrose pour la dernière fois avant de fermer définitivement la bouteille, de façon à ce que plus aucune particule d’air ne puisse en sortir ou y rentrer.
Comment cela est-il possible ? Grâce à un ensemble de petits mécanismes ! Pour commencer, la lumière du soleil est le seul élément extérieur nécessaire à la survie de la plante, notamment parce que ce dernier lui apporte l’énergie dont elle a besoin pour créer sa propre nourriture et ainsi continuer son processus de croissance.
Ce sont les protéines contenant de la chlorophylle qui absorbent ces rayons. Grâce à la photosynthèse, la Tradescantia produit de l’oxygène le jour et rejette du dioxyde de carbone la nuit, comme n’importe quelle autre plante. Sa particularité, c’est que cet oxygène est recyclé et réutilisé par la plante tous les jours depuis 40 ans !
Il en est de même pour l’eau, que la plante absorbe puis rejette, puis absorbe à nouveau… Tous les cycles sont parfaitement autonomes. Ainsi : L’eau est absorbée par les racines puis libérée dans l’air lors de la transpiration et elle se condense ensuite vers le bas, le cycle recommence indéfiniment de cette manière. La photosynthèse créant de l’oxygène dans le bocal, elle ajoute de l’humidité dans l’air et s’accumule ainsi jusqu’à produire de « petites pluies » qui la font descendre jusqu’en bas de la plante.
Les feuilles mortes quant à elles pourrissent au fond du pot et produisent ainsi naturellement du dioxyde de carbone indispensable à la photosynthèse, tout en fournissant des éléments nutritifs pour les racines. Bref, un écosystème bien rôdé provoqué par l’idée hasardeuse de Mr. Latimer, un dimanche de 1960…
Le cas exceptionnel de cette plante commence à faire le tour du monde et inspire déjà les scientifiques de la NASA pour leurs recherches spatiales, notamment dans l’espoir de pouvoir approvisionner les stations spatiales en oxygène sans nécessiter des réserves… Voire pour des utilisations sur d’éventuelles colonies lunaires ou martiennes !
C’est stupéfiant d’observer une plante s’épanouir dans un espace complètement confiné ! Une preuve indéniable que la nature est incroyablement bien faite et qu’elle sait se contenter d’exactement ce dont elle a besoin.
DGS
Re: Un mini écosystème autonome !
Très ingénieux ! cet homme a mis la plante dans une bonbonne comme cela elle avait la place pour se développer... en plus c'est joli.
Comme quoi la nature ne perd jamais ses droits quelles que soient les conditions ! qu'est-ce que je me sens petite à côté d'elle !
Comme quoi la nature ne perd jamais ses droits quelles que soient les conditions ! qu'est-ce que je me sens petite à côté d'elle !
Mélusine- Messages : 5302
Date d'inscription : 17/03/2013
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