Imaginez un monde où le rôle des hommes et celui des femmes seraient inversés

Afin de dénoncer le sexisme auquel les femmes sont confrontées, une réalisatrice a imaginé un court-métrage dans lequel la gente masculine et la gente féminine échangent leurs statuts sociaux. Un homme fait ainsi face aux situations périlleuses auxquelles chaque femme peut être un jour confrontée : persécutions morales et autres agressions rythment alors sa journée.



Le film raconte la journée d’un père de famille au foyer qui se dégrade de plus en plus parce qu’il s’est habillé un peu trop légèrement. La vidéo commence par de simples remarques sur sa tenue, continue sur une agression, une humiliation au commissariat lorsque l’homme porte plainte, et se termine sur une dispute avec sa femme qui lui fait tout simplement comprendre qu’il n’a récolté que ce qu’il a semé en s’habillant avec un short si court et une chemise déboutonnée en haut.
Ce court métrage signé Eléonore Pourriat date de 2010. Il refait surface aujourd’hui car il sert d’illustration à un phénomène récent sur Twitter relatant la peur qu’ont les femmes à se déplacer seules dans la rue. Bien qu’elle utilise à outrance les clichés sexistes, cette vidéo illustre bien les problèmes auxquels la gente féminine est confrontée au quotidien.








Vous pouvez d’ailleurs voir le documentaire « Femmes de rue » portant sur le sujet et réalisé par Sofie Peeters dans lequel, à l’aide d’une caméra cachée, les comportements masculins sont dénoncés.



Le fait d’inverser les rôles est extrêmement judicieux et nous fait prendre d’avantage conscience de ce à quoi les femmes peuvent être parfois confrontées dans leur vie. Bien entendu, ce court métrage n’est pas représentatif de la journée type d’une femme mais soulève des points intéressants en mettant en scène des situations qui peuvent réellement se produire. Pensez-vous que ce genre de vidéo soit le bon moyen de sensibiliser l’opinion aux comportements sexistes ?

DGS

Je ne crois pas que cela fera quelque chose, sauf bien entendu aux femmes qui subissent quotidiennement ce genre de choses.
Mais si vous écoutez bien les accents vous entendrez, et comprendrez, que ce ne sont pas des Belges qui se livrent à ces réflexions... je vous laisse deviner... et cela se produit partout en ville et pas qu'en Belgique ! c'est un problème de culture, ces gens viennent de pays où la femme n'a aucun statut si ce n'est celui de chose, d'objet, de rien en fait... c'est partout en France maintenant et cela existera de plus en plus avec l'impunité que l'on retrouve à tous les étages en commençant par le triste exemple donné par un certain... suivez mon regard ! qui jette les femmes comme des mouchoirs...

On dirait que le sujet n'inspire pas vraiment...

Je crois que l'homme a toujours eu peur de la femme (et donc de son féminin intérieur) et de ce fait, plutôt que d'assumer, il jette l’opprobre sur le genre féminin en l'accusant de tous les maux.

Notre mémoire collective, judéo-chrétienne, encourage ce genre de situation en accusant Eve d'avoir cueilli la pomme et d'avoir ainsi déclenché les foudres de Zeus (euh??? pardon, de Dieu). Je me demande combien de personnes y étaient pour témoigner !   
Car après tout, si cela était vrai, c'est quand même bien Adam qui l'aurait mangée, non ?   

Cette histoire de pomme, très mal traduite, et encore plus mal comprise de ce fait, a entraîné des siècles d’assujettissement de la femme et l'a chargée de tous les maux du genre humain.
Si seulement on ne nous avait pas raconté cette sotte histoire le cours des choses aurait changé.

Il n'était d'ailleurs pas question de pomme mais de "fruit de la connaissance". Adam devait d'abord devenir Homme avec un grand H, intégrer la connaissance en lui-même pour cela, seulement il a devancé les étapes et Eve n'existait pas encore, c'était Isha, son féminin intérieur, Eva n'a existé qu'après cette histoire car Adam a cherché la connaissance à l'extérieur de lui au lieu de l'intérieur...
mais ce serait une trop longue histoire à vous conter.

Je crois qu'il faut la raconter, Mélusine. Pas petites touches si besoin, car il est temps de remettre les pendules à l'heure, de ré-informer.

je pense que cela n'intéressera personne ! regarde déjà le sujet, qui a répondu à part toi et moi ??

Cela ne fait rien, il y aura des lectures. Ce sont des informations qui ont de quoi ébranler les idées reçues, donc peu de personnes répondront. Il faut que l'idée fasse son chemin.
On se sait jamais sur quel terrain poussera ce que l'on sème, mais si on ne sème pas, on peut priver ne serait-ce qu'une personne d'une possibilité d'ouverture (sur ce sujet notamment).

si si ça m'intéresse, même si je suis très peu présente en ce moment.   

Coucou Kty ! C'est un peu le désert ici en ce moment...
Je trouve que le sujet est intéressant car il fait bien prendre conscience que ça suffit, il nous faut sortir de ce rôle collectif de victimes, modifier nos énergies pour modifier l'environnement. Ça résiste de l'autre côté mais il ne faut pas en tenir compte. Non mais !   

Bonjour Kty. Je te comprends mais comme, à part toi, cela n'intéresse pas, je ne vais pas me lancer dans des explications des textes de la Bible dont les traductions ont été erronées dès le début. Ce serait long et fastidieux, mais si un jour on se rencontre et que nous avons le temps devant nous, nous pourrons en parler.
en attendant, si tu veux en savoir plus, je te conseille un petit livre d'Annick de Souzenelle "la Parole au cœur du corps, entretiens avec Jean Mouttapa" (espaces libres Albin Michel)

je ne sais pas si Brocéliande lira ce que je viens d'écrire, mais je pense que cela l'intéresserait aussi

j'avais pas vu j'ai trouvé le films sympa bien réaliste mais il faut être lucide cela ne changera rien du tout malheureusement    

Nous sommes entrés dans l'ère du Verseau qui est l'ère du féminin. Ça va secouer encore car il va falloir que le masculin se retire et ça, il y a bien des individus qui le refusent. Surtout quand il sont emprisonnés, comme c'est souvent le cas, dans un égrégore religieux. Ils ne peuvent que reproduire les schémas imposés par cet égrégore, sans aucune conscience d'autre chose. C'est la peur qui domine. Quand on n'a pas peur, on n'a pas besoin de se montrer dominant.

Il sera un temps - visualisons-le pour le faire advenir - où il pourra y avoir collaboration entre les deux principes - féminin et masculin - mais commençons par accorder en nous ces deux principes. N'oublions pas que l'extérieur est comme l'intérieur.