Le tardigrade, cet animal quasi indestructible, est-il la clé de l'immortalité ?
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Le tardigrade, cet animal quasi indestructible, est-il la clé de l'immortalité ?
Les tardigrades, également appelés Oursons d'eau, sont particulièrement résistants aux milieux extrêmes. Dodus, ils se déplacent très lentement, sur leurs huit pattes griffues.
Depuis des années, les scientifiques se passionnent pour un minuscule animal: le tardigrade, également surnommé "ourson d'eau". Et pour cause, malgré sa petite taille -un demi-millimètre de longueur en moyenne-, il peut survivre aussi bien au sommet de l'Himalaya que dans l'espace, dans l'eau bouillante ou à 4000 mètres sous la mer, soit dans des conditions qui tueraient n'importe quel autre être vivant. L'un d'eux s'est même réveillé 30 ans après avoir été congelé.
Ces exploits lui ont valu le titre "d'animal le plus indestructible de la planète". Des chercheurs japonais ont donc décidé de se pencher sur la structure et la composition du tardigrade, afin d'en percer les secrets. Bonne nouvelle, ils ont découvert que le petit animal fabrique une protéine qui pourrait servir à protéger l'ADN humain des rayons X.
Un bouclier physique pour protéger l'ADN humain
Ce qui est incroyable, c'est que la protéine qui prodigue au tardigrade cette résistance peut être transférée à d'autres cellules animales", explique à l'AFP Takekazu Kunieda de l'université de Kyoto et coauteur de l'étude publiée mardi dans la revue britannique Nature Communications.En séquençant l'ADN de tardigrade, Takekazu Kunieda et ses collègues ont identifié une protéine qui le protège lorsqu'il est irradié. Selon les chercheurs, cette protéine est spécifique aux tardigrades. Poussant un peu plus loin leurs recherches, les scientifiques ont constaté, en laboratoire, que la protéine en question pouvait aussi protéger les cellules humaines des rayons X."C'est étonnant de voir qu'un seul gène est suffisant pour améliorer, en culture, la tolérance aux rayonnements des cellules humaines", avoue le biologiste. Sous la "protection" de la protéine du tardigrade, l'ADN subirait deux fois moins de dommages, selon l'étude. "Nous pensons que la protéine pourrait fonctionner comme un bouclier physique et protéger l'ADN humain contre les attaques", explique le chercheur japonais.
Une activité vitale qui peut s'abaisser à 0,01%
Selon l'étude, le secret de l'incroyable capacité de résistance du tardigrade -notamment sa résistance à la sécheresse extrême- pourrait également se trouver dans son génome. Privé d'eau, l'animal est capable de totalement se dessécher et de survivre avec seulement 1% de l'eau qu'il contient à l'état normal.Son ADN se disloque alors en de multiples petits morceaux. Il reste dans un état proche de la non-vie, durant lequel son activité vitale s'abaisse à 0,01 % de la normale. Et ce jusqu'à l'arrivée de jours meilleurs. Ensuite, au cours du processus de réhydratation, les tardigrades peuvent réparer leur propre ADN endommagé et ressortir indemnes de cette phase de déshydratation extrême.
Manipulation génétique et problèmes éthiques
"Si la tolérance à la dessiccation [procédé d'élimination de l'eau, NDLR] peut devenir transférable, ce que j'espère, cela va bouleverser notre façon de préserver les matériaux biologiques (les cellules, les cultures, les viandes, les poissons, etc.)", note Takekazu Kunieda. Mais "je ne pense pas que cela arrive dans un avenir proche", précise-t-il. Car qui dit manipulation génétique dit problèmes d'ordre éthique. En attendant, les scientifiques vont continuer à étudier l'animal au physique de sac aspirateur et aux "supers pouvoirs" encore mystérieux...
Depuis des années, les scientifiques se passionnent pour un minuscule animal: le tardigrade, également surnommé "ourson d'eau". Et pour cause, malgré sa petite taille -un demi-millimètre de longueur en moyenne-, il peut survivre aussi bien au sommet de l'Himalaya que dans l'espace, dans l'eau bouillante ou à 4000 mètres sous la mer, soit dans des conditions qui tueraient n'importe quel autre être vivant. L'un d'eux s'est même réveillé 30 ans après avoir été congelé.
Ces exploits lui ont valu le titre "d'animal le plus indestructible de la planète". Des chercheurs japonais ont donc décidé de se pencher sur la structure et la composition du tardigrade, afin d'en percer les secrets. Bonne nouvelle, ils ont découvert que le petit animal fabrique une protéine qui pourrait servir à protéger l'ADN humain des rayons X.
Un bouclier physique pour protéger l'ADN humain
Ce qui est incroyable, c'est que la protéine qui prodigue au tardigrade cette résistance peut être transférée à d'autres cellules animales", explique à l'AFP Takekazu Kunieda de l'université de Kyoto et coauteur de l'étude publiée mardi dans la revue britannique Nature Communications.En séquençant l'ADN de tardigrade, Takekazu Kunieda et ses collègues ont identifié une protéine qui le protège lorsqu'il est irradié. Selon les chercheurs, cette protéine est spécifique aux tardigrades. Poussant un peu plus loin leurs recherches, les scientifiques ont constaté, en laboratoire, que la protéine en question pouvait aussi protéger les cellules humaines des rayons X."C'est étonnant de voir qu'un seul gène est suffisant pour améliorer, en culture, la tolérance aux rayonnements des cellules humaines", avoue le biologiste. Sous la "protection" de la protéine du tardigrade, l'ADN subirait deux fois moins de dommages, selon l'étude. "Nous pensons que la protéine pourrait fonctionner comme un bouclier physique et protéger l'ADN humain contre les attaques", explique le chercheur japonais.
Une activité vitale qui peut s'abaisser à 0,01%
Selon l'étude, le secret de l'incroyable capacité de résistance du tardigrade -notamment sa résistance à la sécheresse extrême- pourrait également se trouver dans son génome. Privé d'eau, l'animal est capable de totalement se dessécher et de survivre avec seulement 1% de l'eau qu'il contient à l'état normal.Son ADN se disloque alors en de multiples petits morceaux. Il reste dans un état proche de la non-vie, durant lequel son activité vitale s'abaisse à 0,01 % de la normale. Et ce jusqu'à l'arrivée de jours meilleurs. Ensuite, au cours du processus de réhydratation, les tardigrades peuvent réparer leur propre ADN endommagé et ressortir indemnes de cette phase de déshydratation extrême.
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Re: Le tardigrade, cet animal quasi indestructible, est-il la clé de l'immortalité ?
Pauvre petite bête ! Si petite et pourtant elle a su se faire repérer pour son plus grand malheur !
chaton- Messages : 2661
Date d'inscription : 20/06/2013
Localisation : Au pays du soleil
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